Ficool

Chapter 7 - CHAPITRE 5 : une autre vie ?!

1 ( le petit déjeuner. )

La battue dans la forêt avait été un échec. Sur les réseaux sociaux, les journalistes du web avaient pris cette battue pour montrer l'incompétence de la police. C'est un peu normal, les gens ont peur. Mais en somme, les populations étaient en panique. Une panique alimentée par des influenceurs qui ont fait de cette affaire de l'argent.

Pendant ce temps, de mon côté, le jour se levait lentement. Tout mon corps avait la même odeur que Maya, ma cousine.

Ce matin-là, je me suis réveillé avec un mal de tête. La nuit avait été rude. C'est normal, je ne dors pas assez. Croyez-moi les amis, j'ai sommeil. À l'instant même où je vous parle, j'ai envie de dormir. Mais il fallait que je me lève… enfin, il faut que je me lève.

Aujourd'hui c'est dimanche, cela fait déjà une semaine exactement depuis la mort de mon père... C'est un peu étrange, je suis à la fois heureux et dégoûté. Est-ce que ça vous est déjà arrivé ? Ah ! J'ai oublié, vous ne pouvez pas me répondre. En tout cas, pour ce dimanche je vais passer la journée en pyjama et regarder les théories sur la battue dans la forêt.

La maison est vraiment vide. Je me suis approché de la cuisine, tout était éclatant comme je l'avais laissé. Je me suis dit :

— « Maman, tu as bien fait de me rendre aussi autonome. Merci ! »

J'ai fait quelque chose à manger : des œufs et du lait, comme j'aime.

— « Oh non, j'ai fait ça un peu salé... Bon, c'est pas grave, je vais faire d'autres œufs. » grimaçant.

Après avoir laissé les œufs salés dans une assiette posée sur la table de la cuisine, j'ai fait d'autres œufs. Et pour m'accompagner dans la réussite de mon plan d'œufs frits, j'avais mis une émission sur la radio de la cuisine. Heureusement pour moi, c'était un débat. Dans ce débat, il était question de parler de moi — celui qu'ils appellent « le tueur infernal ». Mais quand j'ai mis l'émission, le débat avait déjà commencé.

Dès que j'ai allumé la radio, j'ai directement entendu :

— « C'est une grande honte pour la police, cela fait déjà plus de trois ans que les autorités cherchent cet individu... Mais rien, même pas une piste. »

C'était la voix d'une femme. Dans son ton, je pouvais presque la toucher spirituellement. Savoir que c'était une mère, mais qui élevait son ou ses enfants seule. Je pouvais même deviner dans quel état elle vivait.

Elle continuait :

— « La police ne veut pas nous expliquer concrètement ce qui se passe... Vous n'avez pas eu le tueur, ça on comprend. Mais faites un communiqué ! Parce que si vous cachez des choses à la population, la population va perdre la confiance qu'elle vous accorde. »

Puis il y avait une autre voix, un homme. Une belle voix, avec un léger ton grave qui m'excite. Lui, je ne pouvais pas m'empêcher de l'imaginer en sportif. Musclé. Et tout à moi, parfait pour le faire hurler pendant que je dévore son sexe.

Il disait :

— « Oui mais la police ne peut pas venir comme ça expliquer tout ce qu'ils savent vraiment sur l'affaire. C'est sûrement qu'ils veulent garder des faits pour ne pas montrer au tueur qu'ils sont sur sa piste. »

Oui, c'est logique. La police garde toujours des informations sensibles pour elle. Intelligent le monsieur. Intelligent.

La femme répliqua :

— « Oui mais nous avons beaucoup attendu. Vous êtes si à l'aise avec ça parce que vous n'avez perdu personne. Mais si c'était toi qui étais parmi les familles en deuil, tu tiendrais un autre discours. »

J'ai fini de faire mes œufs, puis j'ai arrêté la radio pour aller m'asseoir au salon. Oui, quand tu es seul chez toi, tu te mets à l'aise.

J'ai mangé ça avec appétit. En vrai, je n'avais pas faim au début… Mais maintenant, oui. Très.

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