Après quelques minutes de réflexion et d'échange, les 3 hommes avaient pris leur décision. Raul porterait un tracteur qui serait intégré dans sa jambe. Pour cela, il devra se rendre dans l'Hôpital militaire pour qu'un médecin le lui mette en toute sécurité. Et pour obtenir le poste sans que cela paraît suspect, Raul avait peut-être une idée
Raul : Je pourrais déjà commencer par fréquenter l'une des discothèques que possède la famille DI Lorenzo, où le fils aîné Maximiliano a l'habitude de s'y rendre régulièrement.
Raul dans sa tête : Une occasion se présentera certainement.
Ils sont tous conscients qu'une telle mission était très dangereuse et risquée. Ils ne voulaient pas prendre le risque de trop précipiter les choses et de commettre une erreur qui pourrait coûter la vie à Raul. Ils savent que même si cela devait prendre du temps, ils sont obligés d'être patients. De plus, rares sont les personnes qui connaissaient l'existence de ce projet. Mis à part les deux chefs et Raul, uniquement, les grands patrons de chacun des chefs ont été informés. Par expérience, ils savaient qu'ils ne pouvaient se fier à personne, ni même pas à leurs propres collègues. Cette réunion était enfin arrivée à sa fin et Raul s'apprêtait à partir. Le chef Moro lui fit remarquer que contrairement à son chef Castel, Raul n'avait aucun accent quand il parle français, pour un Américain. Le jeune homme lui répondu qu'en réalité, il est né de parents français et qu'il a grandi à Marseille, jusqu'à l'âge de 10 ans. Il a été élevé par sa grand-mère jusqu'à cet âge. Puis après sa mort, il a été adopté par une famille franco-américaine et ensuite, il est parti s'installer avec aux USA.
Chef Moro : Voyez-vous ça ? Comme quoi, le hasard fait bien les choses.
Répondit joyeusement le chef Moro.
Tout au long de la réunion, le chef Moro avait aussi remarqué que Raul se tenait régulièrement entre les paumes de ses mains, un pendentif en forme de lune, qui est dans une chaîne en or, qu'il porte dans son cou. Il lui demanda si cela avait une signification particulière pour lui ?
Raul : Oui, il a une signification spéciale pour moi. Il ne m'a jamais quitté depuis que j'ai 10 ans. Je l'enlève uniquement quand je suis en mission, pour ne pas que l'on puisse m'identifier après. C'est comme un porte-bonheur.
Andrew : Vous savez, moi aussi, je me suis toujours posé la question. J'ai l'ai toujours vu avec, depuis que je l'ai connu. C'est sûrement un cadeau de sa défunte grand-mère ?
À ceci, Raul répondu que non
Raul : Je le garde juste pour un ami, que j'espère retrouver un jour.
Sur ces paroles, le jeune agent quitte la salle de réunion et prend la direction de la sortie. Dans le couloir, il croise deux autres agents de la brigade de stups qui discutent. Sur leurs badges, étaient écrits leurs noms, Agent Pierrot et agent Victor. Raul les salue chaleureusement, puis continue son chemin. À l'accueil, il croisa à nouveau la charmante réception qu'il dit au revoir. Et lui répondu avec un large sourire.
Lola : J'espère que l'on se reverra bientôt.
Puis, elle dit tout bas. - Quel beau gosse !
Après cette réunion, Raul se rend à l'hôtel où il séjourne pour pouvoir se reposer. Il n'avait pas eu le temps de le faire à cause du décalage horaire et surtout, au fait qu'il devait se réveiller tôt pour se rendre aux bureaux de la brigade de stups. Arrivé dans sa chambre, il prit une douche dans l'espoir que l'eau emportera avec lui toute cette fatigue qu'il ressentait. Puis, il s'allonge sur le lit et s'endort. Il se réveilla deux heures plus tard en sursaut à cause d'un cauchemar, dans lequel il se voyait quand il avait 10 ans, courir dans la rue en tenant la main d'un autre petit garçon du même âge, pour échapper à des hommes méchants qui les poursuivaient.
Au réveil, il était en sueur et à bout de souffle. Il se redresse pour s'asseoir et reprendre son souffle. Il regarde l'écran de son téléphone, il voit s'afficher à 16 h.
Raul : Il est déjà aussi tard.
Dit-il tout étonné.
Il n'avait rien encore mangé depuis le matin, il commença à ressentir la sensation de faim. Il se leva pour se préparer à partir chercher un restaurant pas très loin pour manger. Il fut surpris par la sonnerie d'un téléphone qui retentit depuis sa mallette, qui est posé dans un coin de la pièce. Raul gardait toujours ce téléphone pour que ses proches puissent le joindre. C'était un numéro qu'uniquement les membres de sa famille connaissent et pouvait l'appeler dessus pour prendre des nouvelles. Il se dépêcha de répondre. Au bout du fil, c'était sa mère qui appelait pour savoir si tout allait bien.
Maman de Raul : Ça fait plus d'un mois, tu ne nous as pas donné de tes nouvelles, je commençais à m'inquiéter. On s'inquiète tous ici.
Raul : Je n'avais pas eu le temps de vous appeler. En plus, cela aurait été trop risqué pour moi, j'étais en mission. Mais tout va bien. Ne vous inquiétez pas.
Répondit Raul, voulant être rassurant.
Papa de Raul : You know your mother, my son. She thinks you're still a baby (Tu connais ta mère, mon fils. Elle pense que tu es encore un bébé) - Dit le père
Bien qu'il se soit forcé à apprendre le français pendant toutes ces années, il était toujours très difficile pour lui de le pratiquer. Mais pour sa mère, ce n'était pas un problème car elle est française.
Raul : I know dad. I will always remain his baby. (Je sais papa. Je resterai toujours son bébé.)
Maman de Raul : Vous pouvez toujours vous moquer de moi. Une mère reste une mère, peu importe l'âge que son fils a. J'ai toujours le cœur serré à chaque fois que mon fils part dans ces missions dangereuses.
termina la maman avec une pointe d'inquiétude dans la voix.