Le lendemain, une nouvelle journée commence. Je dois me dépêcher : je me suis réveillée un peu trop tard, épuisée par la veille. Hier soir, j'ai oublié de régler mon réveil. C'est ma grand-mère qui vient me tirer du lit, inquiète de voir que l'heure avance et que je ne suis toujours pas sortie de ma chambre. Elle pense que le sommeil m'a piégée, alors elle entre doucement pour me réveiller.
Je saute du lit, prends une douche rapide, m'habille à la va-vite, puis appelle un taxi pour me rendre au travail. Une fois au bureau, j'enchaîne les tâches de la journée, concentrée malgré la fatigue. Aujourd'hui, une mission particulière m'attend : accompagner Monsieur Luc à un dîner d'affaires prévu pour 20 heures. Ce rendez-vous concerne un partenariat potentiel avec Innovation Group, l'entreprise familiale de Mademoiselle Carline.
Quand nous arrivons au lieu du dîner, M. Luc et moi, nous ignorons encore qui sera présent pour représenter le groupe. À notre grande surprise, c'est Carline elle-même qui nous accueille. Installée à l'une des tables, elle semble parfaitement à l'aise, comme si tout cela allait de soi.
M. Luc s'arrête net, surpris, presque confus. Il la regarde et lance :
— Pourquoi c'est toi ?
Carline le fixe, un sourire légèrement moqueur aux lèvres.
— Quoi ? Je n'ai pas le droit d'être ici ?
Rensley, debout un peu en retrait, fait mine de ne rien entendre. L'atmosphère devient légèrement tendue.
Carline poursuit, d'un ton plus ferme :
— Innovation Group est une entreprise familiale. Pourquoi ne pourrais-je pas y être ?
M. Luc reste un moment silencieux, puis répond avec une certaine prudence :
— À ce que je sache, cette entreprise est toujours dirigée par ton père, Monsieur Benoît. Ce qui signifie que tu n'es pas encore officiellement à la tête du groupe. Et il me semble que tu ne fais pas partie de ce projet. Je me trompe ?
Carline ne se laisse pas intimider. Elle se redresse légèrement, prend un ton plus professionnel :
— Je suis responsable de ce projet, Monsieur Luc. Mon père m'a confié la direction de ce partenariat. Ce dîner est donc sous ma supervision.
Elle marque une pause, puis ajoute :
— Si vous avez un doute, je vous invite à en discuter directement avec lui. Mais ce soir, c'est avec moi que vous allez traiter.
Sa voix est calme, mais assurée. Il n'y a plus de place au doute : elle sait ce qu'elle fait et elle est prête à mener cette affaire à bien. Le dîner ne fait que commencer, mais je sens déjà que la soirée ne sera pas de tout repos.
Rensley allait tourné le dos et s'en aller mais je le fais un clignement d'œil et il resté. Et Rensley me dit de l'attendre dehors .Carline profite de cette situation venue bien préparer à l'avance prends un aphrodisiaque de son sac le glisse dans le verre de Mr Luc sans que d'autre personne ne l'appercoit à part elle. Et propose un toast à Mr Luc en disant :
- Mr Luc je porte un toast à vous pour montrer ma sincérité. Bonne coopération ?
Mr Luc prends le verre et le bois . après un moment Mr Luc ne se sent pas bien , il secoue la tête et dénoue sa cravate en disant qu'il fait trop chaud. Et il fixe Carline et dit :
- Qu'est-ce qui m'arrive ? Pourquoi fait-il si chaud soudainement ? Comment oses-tu me droguer Carline ? Tu veux me piégé ?
Elle avance vers lui et dit :
- Rensley ! Ne me blâme pas ! C'est juste parce que tu ne veux pas être obéissant et m'épouser , je t'aime depuis mon plus jeune âge et tu le sais très bien mais tu fait semblant de ne rien comprendre, alors je ne peux qu'utiliser cette méthode pour te forcé à m'épouser.
Rensley furieux la pousse et dit :
--- Écartes toi ! Ne me touche pas ! Tu peux faire tout ce que tu veux, utiliser toutes les moyens sales que tu peux, je ne t'epouserai jamais , je n'epouserai qu'une seule femme dans ma vie et c'est Maylidjy Bijoux , je ne t'epouserai jamais dans cette vie , et même s'il y aura une prochaine vie , je ne t'epouserai jamais dans la prochaine , parce que tu n'en es pas digne.
--- D'accord, tu veux faire le dur c'est ça ? Alors voyons voir et quand Maylidjy entrera dans cette pièce tu seras déjà à moi , et elle sera déçu de voir que tu l'a trompé sous ses yeux. Elle te trouvera ridicule et te quittera n'est-ce pas ?oh non j'ai oublié, toi et Maylidjy êtes déjà rompu ! Votre relation n'est plus que patron et subordonné , mais je veux qu'elle te quitte définitivement , je ne veux pas d'autres femmes que moi à tes côtés.
M. Luc la repousse brusquement, se lève de son siège, ouvre la porte et s'élance hors de la pièce. Mais à peine commence-t-il à courir qu'il chancelle. Son corps ne suit plus, ses pas sont lourds, désordonnés. Il titube légèrement, luttant contre l'étourdissement.
À l'extérieur, je le vois. Il court droit vers moi. Inquiète, je me précipite à sa rencontre.
— Qu'est-ce qui ne va pas ?! lui lancé-je, affolée.
Il ne répond pas. Son regard est flou, perdu. Je pose ma main sur son front. Il est brûlant.
— Ton front… il est si chaud !
— Je me sens étourdi… j'ai chaud… je me sens vraiment mal, murmure-t-il.
— Quoi ?! Tu…
Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase. Il me pousse doucement contre sa voiture, m'embrasse d'un coup, avec urgence. Ses lèvres cherchent les miennes, se perdent dans mon cou. Sa main glisse dans le bas de mon dos, descend jusqu'à mes hanches, caresse mes formes avec fièvre. Il ouvre la portière de la voiture, me pousse à l'intérieur, entre à son tour, referme derrière lui.
Ses lèvres reviennent sur les miennes, avides, dévorantes. Il tente de déboutonner ma chemise, ses mains tremblantes, maladroites. Je saisis ses poignets, le regarde dans les yeux et dis fermement :
— Non.
Il s'arrête net, me fixe un instant, le regard embrumé, rempli de tension. Puis il lâche d'une voix haletante :
— Carline… elle a mis quelque chose dans mon vin. De la drogue. Aide-moi… aide-moi à me désintoxiquer.
Je secoue la tête.
— Pas ici. Pas comme ça.
Son souffle est rapide. Il glisse une main derrière ma nuque, l'autre sous mon menton. Il me tire doucement contre lui, ses yeux plongés dans les miens. Son regard est brûlant, son désir à peine contenu. Il ferme un instant les yeux, tente de se maîtriser, mais son corps entier tremble.
Je le regarde, et malgré moi, je perds pied. Moi aussi, je suis troublée. Mon cœur bat à toute vitesse. Je glisse mes mains sur sa poitrine, enlève sa veste, défais lentement les boutons de son gilet, puis ceux de sa chemise. Mon regard suit les lignes sculptées de son torse, la chaleur de sa peau m'envahit. Je caresse son torse, son ventre. Son corps est magnifique, puissant. Mon souffle devient irrégulier.
Plus excité encore, il me saisit doucement par le cou, m'attire vers lui. Son visage se rapproche du mien, nos souffles se mélangent. Ses lèvres frôlent les miennes. Il murmure, d'une voix rauque, les yeux toujours plongés dans les miens :
— Maylidjy… je t'en supplie… aide-moi… je ne peux pas lutter seul.
Plus il me fixe, plus ses yeux se voilent d'une lueur étrange. Et puis, calmement, il lâche :
— Ne m'excites plus !
Je ne réponds pas. Je m'approche et lui dépose un baiser bref sur les lèvres. Mon regard cherche le sien, comme pour lui dire silencieusement : décide. Il m'embrasse en retour. Et là, Rensley cède. Il m'attire contre lui avec une force contenue, ferme mais tendre. Dans le même mouvement, il claque la portière, m'allonge sur la banquette arrière, et s'empare de ma bouche avec une passion brutale, presque désespérée. Comme s'il avait attendu ce moment toute sa vie.
Ses mains explorent mes hanches, remontent lentement sous ma chemise. Sa paume chaude frôle ma peau, déclenchant une onde électrique qui me traverse tout le corps. Puis, sans prévenir, il me retourne, mon ventre contre le cuir froid du siège. Il plaque mes mains contre la vitre embuée. Ses doigts encerclent mes poignets, fermes mais sans violence. Je ne peux plus bouger. Je ne peux que sentir.
Le froid du verre me saisit. Il tranche avec la chaleur ardente qui nous enveloppe. Mes paumes laissent des traces floues sur la vitre. Je sens son torse s'appuyer contre mon dos, son souffle se perdre dans mon cou. Il relâche mes poignets, ses mains glissent lentement sur mes bras, mes flancs, mes hanches, jusqu'à m'attirer plus près de lui.
Je pousse un soupir brisé, incapable de contenir ce qui monte. Son emprise devient plus assurée. Ses mouvements sont profonds, lents, rythmés. La voiture commence à trembler. À chaque poussée, elle grince légèrement, comme si elle vibrait avec nous, comme si elle haletait elle aussi.
Mon front se pose contre la vitre. Je ferme les yeux à demi. La buée brouille tout. Je me perds dans cette chaleur, ce poids contre moi, ces va-et-vient lents qui me consument. Je suis à la fois prisonnière et libre, submergée, happée, offerte.
— Rensley… murmuré-je, haletante, brisée entre une douleur exquise et un désir trop fort.
Il s'immobilise. Quelques secondes. Il passe une main dans mes cheveux, remonte doucement jusqu'à ma nuque, qu'il couvre d'un baiser tendre. Puis, avec une délicatesse troublante.
Il m'observe comme s'il voulait mémoriser chaque battement de cils, chaque frémissement. Son pouce effleure ma joue. Ma poitrine se soulève, mes jambes tremblent, ma bouche reste entrouverte, avide.
Il sourit à peine. Un sourire en coin, à peine perceptible, mais chargé d'une tension nouvelle. Il m'attire de nouveau à lui, sa main dans mon dos, son souffle sur mes lèvres. Cette fois, c'est plus lent. Plus profond. Plus intime encore.
Le cuir gémit sous nos mouvements. La voiture est un cocon clos, témoin de notre fièvre, de notre chaos silencieux. Le monde dehors n'existe plus.
Seuls restent nos souffles, nos frissons, et cette étrange fusion où la douleur, le plaisir et le feu deviennent une seule chose : lui et moi.
Il s'arrête un instant, glisse sa main dans mes cheveux, embrasse la courbe de ma nuque, puis me fait doucement retourner face à lui.
Je grimpe sur ses genoux, mes jambes enroulées autour de lui, mes mains dans ses cheveux. Nos corps se cherchent, se reconnaissent, s'unissent à nouveau dans un ballet enfiévré.
Ses mains glissent dans mon dos, puis saisissent fermement mes fesses pour m'accompagner dans mes mouvements. La voiture gémit sous nos élans. Mes ongles s'enfoncent dans ses épaules, ma tête penchée en arrière, le souffle court.
Il m'attrape par le cou, doucement mais avec autorité, ses yeux plongés dans les miens.
- Tu es à moi... souffle-t-il.
Je frissonne, mon corps pris d'un violent frémissement. Je le regarde, perdue entre plaisir et vertige. Il continue, plus profond, plus intense. Mon corps tremble, incapable de contenir les vagues de plaisir qui montent.
- Rensley... je... je vais...
- Laisse-toi aller, Maylidjy... je suis là, murmure-t-il d'une voix rauque, ses mains pressant un peu plus fort mes hanches, guidant chacun de mes mouvements avec une précision troublante.
Je me cambre contre lui, incapable de ralentir le rythme effréné de nos corps. Ma peau est moite, collée à la sienne, chaque frottement déclenchant des éclairs brûlants dans mon bas-ventre. Son regard reste fixé sur moi, intense, presque animal, comme s'il absorbait chaque soupir, chaque frisson, chaque secousse de mon corps.
Mon souffle devient irrégulier, brisé par des gémissements que je ne contrôle plus. Je sens mes jambes se contracter, mes muscles se tendre. Mon cœur bat si fort qu'il cogne contre ma poitrine comme s'il allait exploser. Une vague puissante me submerge, impitoyable, délicieuse.
Je me perds dans une dernière impulsion, mon cri étouffé dans son épaule alors que l'extase me déchire de l'intérieur. Je me contracte autour de lui, tremblante, vulnérable, entièrement offerte à ce moment. Il me serre contre lui, haletant, ses bras m'enveloppant avec une tendresse brute.
Quelques secondes plus tard, il se laisse aller à son tour, un râle profond s'échappant de sa gorge. Son corps se tend contre le mien, puis se relâche, tremblant. Nous restons enlacés, essoufflés, nos fronts collés, nos cœurs battant à l'unisson.
Le silence retombe, seulement troublé par notre respiration encore saccadée et le cliquetis de la pluie fine qui commence à frapper le toit de la voiture.
Il glisse une main dans mes cheveux en désordre, m'embrasse lentement, tendrement cette fois, comme pour sceller l'instant.
- Tu me rends fou, Maylidjy... complètement fou, murmure-t-il, sa voix empreinte d'un trouble sincère.
Je ferme les yeux, mon visage niché contre son cou, encore étourdie, encore suspendue entre rêve et réalité.
- Tu es à moi, murmurai-je encore, la voix tremblante, presque cassée.
Il sourit, ce sourire à la fois doux et sauvage, celui qui fait naître en moi une tempête silencieuse. Ses doigts continuent de caresser mes cheveux, puis glissent lentement le long de ma nuque, me faisant frissonner.
- Pour toujours, souffle-t-il, comme une promesse.
Je relève les yeux, croise son regard brûlant et me perds dans l'immensité de ce moment suspendu.
Un frisson parcourt mon échine quand il dépose un baiser léger au creux de mon épaule, ses lèvres chaudes contrastant avec la fraîcheur de la nuit.
- Reste avec moi, murmure-t-il, presque suppliant.
Je hoche doucement la tête, consciente que rien ne pourra plus nous séparer désormais.
Je sens son corps se raidir sous moi, un frisson intense parcourir sa colonne. Ses mains agrippent fermement mes hanches, son souffle se fait plus court, plus haché. Puis, soudain, un tremblement violent le traverse, sa chair se contracte contre la mienne.
Un râle sourd s'échappe de sa gorge tandis qu'il se relâche, ses muscles se tendent une dernière fois avant de s'apaiser lentement. Je reste enroulée contre lui, sentant la chaleur de son corps s'effondrer doucement, nos souffles mêlés dans le silence qui suit.
Il m'attire un peu plus contre lui, ses lèvres frôlent mon oreille.
- Maylidjy... tu es tout ce que je voulais, murmure-t-il, la voix encore tremblante.
Je souris, posant un baiser sur son front.
- Toi aussi, Rensley. Toujours.
Nous restons ainsi, suspendus dans cet instant fragile, loin du monde, juste nous deux.
Nous nous r'habillons Il demande a son assistant de monter la voiture et conduire me ramène chez moi. Arrivée , je passe un doux moment en compagnie de grand-mère et Sleydjy avant d'aller nous coucher pour nous reposer.