Ficool

Chapter 1 - Chapter1: Beggining of a life

Chapitre 1 : Le début d'une vie

Un lundi, dans un endroit plein de blanc, plein de gens qui avaient besoin d'aide, il est né.

Un lundi particulier pour sa mère, car ce jour-là, son enfant est né. Du moins, c'est ce qu'elle a raconté plus tard.

Il est né calmement, sans pleurer, ce qui n'était pas bon signe, car un nouveau-né doit pleurer pour bien développer ses poumons. Le médecin a donc dû lui donner une petite claque pour qu'il puisse enfin crier. Sa mère riait toujours en se remémorant ce moment, mais il n'a jamais vraiment compris pourquoi.

À part cela, c'était un bébé en parfaite santé, avec un poids idéal. Comme déjà dit, il était né à l'hôpital : une naissance ordinaire, rien d'inhabituel. Ni dans un avion, ni dans un bateau, ni dans une voiture, ni dans une forêt ; rien d'anormal concernant les yeux, les cheveux ou le nombre de doigts… Rien de spécial, si ce n'est que sa naissance semblait trop ordinaire pour être vraiment ordinaire.

Il est né dans un hôpital public, dans une petite ville de campagne européenne. Après l'accouchement, sa mère n'est restée que trois jours à l'hôpital avant de rentrer chez elle avec son enfant. Elle voulait paraître heureuse et forte pour qu'il grandisse bien. Et elle savait déjà qu'il serait sûrement son seul enfant. Car, selon elle, épouser un autre homme aurait été comme trahir son défunt mari. Elle s'était donc résignée à élever seule ce fils unique.

Elle l'aimait et le chérissait. Côté argent, son père avait laissé un héritage important, qui permettait à la famille de vivre longtemps en paix. Sa mère ne travaillait pas ; elle se contentait de prendre soin de lui. Elle lui affichait toujours un visage souriant, sans la moindre trace de tristesse. Ou peut-être dissimulait-elle cette tristesse lorsque son regard se posait sur son enfant ? Peut-être, pensa-t-il plus tard.

Après quelques mois, l'enfant ne parlait toujours pas. Les médecins s'inquiétaient, mais sa mère n'y prêtait aucune attention. Dès qu'elle apprit que son silence n'était pas dangereux, elle choisit de l'ignorer. Elle affichait toujours ce magnifique sourire, un sourire qu'aucun être humain sur cette Terre ne méritait.

Petit à petit, l'enfant comprit clairement ce qui se passait autour de lui. Il percevait tout, et c'était terrible de ne pouvoir ignorer les détails, comme le bruit d'un camion recouvrant la télévision. Chaque fois que quelque chose le dérangeait, des larmes coulaient sur ses joues sans qu'il le veuille. Mais aucun son ne quittait jamais sa bouche. Ce silence n'inquiétait pas sa mère : puisqu'il n'était pas en danger, elle ne voyait aucun problème.

Si l'on devait décrire sa mère, le mot « idiote » lui viendrait sûrement à l'esprit. Elle refusait d'écouter les avertissements des médecins et gardait toujours ce sourire. Ce sourire innocent qui parvenait à calmer son fils, mais pouvait aussi l'agacer. Elle souriait comme si de rien n'était. Mais ce sourire n'était jamais pour elle. Seule la présence de son enfant la faisait sourire. Pour elle, son sourire lui suffisait, pourvu qu'il sourie aussi.

Elle ne cessait de s'excuser auprès de lui, pour tout et pour rien, comme pour apaiser son cœur. Et toujours en souriant. Comme si ce sourire était vital : sans lui, elle serait morte.

Un an s'est écoulé. Toujours aucune nouvelle de l'enfant, et toujours aucune inquiétude visible de la part de sa mère.

Mais un jour, elle ouvrit un album de famille. La photographie était l'un de ses passe-temps et elle adorait montrer des photos à son fils. Sur l'une d'elles, on les voyait ensemble dans un parc. Elle désigna sa propre silhouette et dit :

— « Maman. »

Puis elle désigna son fils sur la photo. Mais avant qu'elle puisse dire quoi que ce soit, il parla à voix haute :

— "Shin."

C'était la première fois qu'il prononçait son nom. La première fois qu'il prononçait un mot.

Elle le regarda, stupéfaite. Lui, confus, aurait aimé savourer à nouveau son sourire. Mais sur son visage, au début, il n'y eut rien. Absolument rien, pendant quelques secondes. Puis une larme solitaire coula sur sa joue. Une seconde. Une troisième. Jusqu'à ce qu'un flot de larmes de bonheur et de pure joie s'écoule. Elles brillèrent encore plus fort que son doux sourire.

Il comprit alors que, même si elle ne l'avait jamais montré, elle était frustrée. Et lorsqu'elle parvint enfin à parler, toujours en pleurs, elle dit simplement :

— "Shin."

Son nom.

Rien de plus normal pour une mère et son enfant. Mais elle l'a dit d'une voix qu'il n'oublierait jamais.

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"Hello to all Reazyen! I'm your new author, and I hope to soon become your favorite. Today, I'm writing my first novel. I hope you'll enjoy it. The first chapters contain a lot of information, but it eases off quickly. Please give me your feedback!"

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